Marathon de Boston

Gilles courant sous la pluie le marathon de Boston
Marathon de Boston – 16 avril 2018

Une dizaine de jours avant le marathon, la météo ne prévoyait rien de bien joyeux pour le marathon de Boston. J’espérais que le temps allait être plus clément que ce qui était annoncé, mais hélas on a eu de la pluie et du vent avec des températures assez froides. Le cocktail météo n’était pas agréable. Le matin de la course, il y avait le témoignage d’un homme à la télé qui allait courir le marathon de Boston pour une 32e fois. Il disait que 2018 était les pires conditions météo qu’il avait vues.

C’est donc avec appréhension que je me suis rendu au fils de départ à Hopkinton. J’avais accroché à mon cou la paire de chaussures que j’allais porter pour la course, bien protégée de la pluie sous mon sac poubelle qui me couvrait complètement.  La deuxième paire de chaussures était populaire parmi les coureurs. Toutefois, l’effort fut vain. Au bout de deux kilomètres, on avait tous couru dans une déferlante d’eau qui traversait à certains endroits le parcours.

Une fois parti, j’ai un peu mis de côté la météo. Quand je cours, je crains par-dessus tout le vent. Pour moi, choisir entre courir sous la pluie ou dans le vent, le choix est facile, je choisis sans hésiter la pluie. Le vent peut vraiment nous ralentir et gruger de l’énergie, surtout quand il y a des bourrasques. Par bonheur, alors que la météo prévoyait des rafales importantes, elles étaient moindres que ce que je redoutais. Ainsi, comme je le disais, une fois lancé, je n’ai pas trop fait de cas de la météo. On était près de 30 000 dans le même bateau, j’étais habillé convenablement, je n’avais pas froid. J’avais 42 km à faire dans cette soupe, aussi bien me faire à l’idée et me concentrer sur le parcours. Parlant parcours, il me faisait peur ce parcours. Il s’agit d’un dénivelé total négatif, mais avec de belles montées en fin de parcours. On m’avait conseillé de bien doser mes efforts au début afin de préserver un peu d’énergie pour la fin. J’ai joué de prudence, je n’ai pas poussé malgré les belles descentes en début de parcours. Au final, si c’était à refaire, je pousserais un peu plus. Mon temps est dans la moyenne. Pas mauvais, mais pas merveilleux. À l’école on dirait « Peut faire mieux ».

Résultats Marathon de Boston 2018